Un marché sans surprise
Contre toute attente, le marché immobilier de l’ancien fait de la résistance, et termine l’année avec plus de 700 000 transactions sur le territoire. Nous sommes loin des plus de 800 000 des belles années, mais considérant le contexte actuel, il n’y a pas lieu de se plaindre.
Pas de chute des prix mais une érosion lente
Le prix de l’ancien est à tendance baissière mais celle-ci relève plutôt de la symbolique, surtout à Paris, qui bénéficie même d’une hausse (il est vrai symbolique elle-aussi) de 0,5%*, témoignant de l’intérêt que porte les acquéreurs à une capitale toujours convoitée.
Plus de pouvoir d’achat immobilier
C’est bien sûr de la baisse continue (et toujours historique) des taux d’intérêts d’emprunt que cette embellie est venue. Une opportunité qui a porté les projets de nombre d’acquéreurs sous condition d’avoir un bon dossier. Car ne rêvons pas : les banques ne sont pas faciles !
Que manque-t-il donc au marché ?
2015, les taux d’intérêt devraient demeurer au plus bas, et les prix poursuivre leur effritement. Même l’investissement immobilier locatif conserve le meilleur ratio entre risque et rentabilité. Tout cela devrait compenser la peur de l’engagement qui se reflète dans l’allongement des délais de vente. Il faut renouer avec la confiance, facteur intangible qui pèse sur le marché immobilier comme sur l’économie en général.
De la responsabilité des pouvoirs publics
Alors que l’immobilier est une importante source de recettes fiscales et un levier pour l’économie (dépenses en travaux et aménagement), l’Etat n’a eu de cesse de compliquer la donne autant par un formalisme excessif (loi ALUR) que par l’augmentation des taxes. Pire : l’incertitude règne. Ne serait-il pas temps que les pouvoirs publics se penchent sur le sujet ?
Les conditions sont néanmoins réunies pour favoriser la réalisation de projets parfois différés. Et nous continuerons à mettre tout en œuvre pour les conduire vers la réussite et vous garantir un accompagnement personnalisé à chaque étape.